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  • 4Erudit: Je ne crois pas que son sens soit dévalué. Évidemment, existe l’image de l’érudit sur sa montagne, perché dans ses livres. Et « être perché » offre familièrement l’image de quelqu’un qui est loin de la réalité terrestre. À dire vrai, l’image se prête à commentaires. Tout d’abord, c’est parfois en haut de l’arbre qu’on voit mieux les situations à essayer de comprendre. Henri Michaux disait que c’est l’arbre qui voit et pas la pomme. Alors ne soyons pas trop méprisant pour l’érudit « perché ». Si l’on dit qu’Umberto Eco est un érudit, personne ne sourira, il est pourtant en haut de l’arbre. Ensuite, ce qu’il faut remettre en cause, c’est l’idée que l’érudition est inaccessible. Elle doit avoir pour corollaire la main tendue : « Montez avec moi sur l’arbre, je ne sais pas grand-chose, mais à plusieurs on verra mieux », voilà ce qui définit le véritable érudit. L’érudition se partage, elle doit être contagieuse. Enfin, autre remarque, on emploie le masculin comme un terme générique, mais dès le départ cette faculté de curiosité est autant féminine que masculine, cela va de soi. Le Moyen Âge comptait déjà bien des femmes érudites malgré la domination masculine. Pensons par exemple à Hildegarde de Bingen. S’il n’y a aucune distinction de sexe à évoquer s’agissant d’érudition, en revanche il est vrai que l’on ne naît pas érudit, on le devient, et qu’un enfant ou un adolescent que l’on dirait érudit, s’assimilerait simplement à un enfant studieux. En fait, c’est la personne qui n’arrête jamais d’étudier, de chercher, qui devient érudite, sans même s’en rendre compte. Il y avait naguère en pédagogie un principe qu’on appelait « l’escargot d’apprentissage » ou la « spirale de l’apprentissage » avec l’image d’un premier tour où, avec une première interrogation, l’on cherche une réponse en consultant tel ou tel savoir, tel ou tel livre, puis on tente une réponse que l’on expose aux autres : c’est le premier tour. Arrive le deuxième tour, et là on pose mieux la question, fort d’une première expérience on consulte de meilleures sources, on élabore une meilleure réponse et on se confronte mieux aux autres.